🌍 Actualité géopolitique et macroéconomique – 8 octobre 2025
États-Unis : Trump durcit le ton sur le “shutdown”
La crise budgétaire américaine s’enlise. Le président Donald Trump a annoncé la suppression de plusieurs programmes gouvernementaux et de postes dans la fonction publique, conséquence directe du shutdown fédéral en cours.
Le chef de l’État a également déclaré qu’il n’y aurait pas de rétro-paiement pour les employés fédéraux mis au chômage technique, une décision qui pourrait exacerber les tensions sociales et peser sur la consommation américaine.
Le blocage budgétaire a déjà provoqué des perturbations dans le trafic aérien à Chicago et Dallas, tandis que les discussions diplomatiques entre Washington et Caracas ont été suspendues.
En parallèle, des hauts responsables américains et israéliens se sont rendus en Égypte pour relancer les négociations sur Gaza, dans un contexte de regain de tensions régionales.
Banques centrales : divergences mondiales sur les taux
Les dernières 24 heures ont confirmé une forte disparité entre politiques monétaires à travers le monde :
🇳🇿 Nouvelle-Zélande : La Banque de réserve (RBNZ) a surpris les marchés en annonçant une baisse de taux plus forte que prévu, citant la montée des risques économiques.
🇯🇵 Japon : Le gouverneur de la BOJ, Kazuo Ueda, reste prudent, évoquant l’incertitude mondiale et l’impact potentiel des tarifs douaniers américains sur les entreprises japonaises. Le yen s’est légèrement affaibli face au dollar.
🇪🇺 Zone euro : L’économiste Olli Rehn de la BCE a averti des risques à la baisse sur l’inflation, renforçant l’idée d’une pause prolongée dans la politique de resserrement monétaire.
Aux États-Unis, la Fed reste sur la défensive : après la récente baisse des taux, plusieurs membres du FOMC, dont Austan Goolsbee, ont mis en garde contre un excès d’assouplissement alors que l’inflation sous-jacente reste élevée dans les services.
Royaume-Uni : le FMI presse Londres d’investir davantage
Selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI), le Royaume-Uni doit stimuler la croissance par l’investissement tout en réduisant les dépenses sociales.
L’organisation estime que la productivité britannique reste trop faible et appelle à plus d’investissements publics et privés, notamment dans les infrastructures et la formation.
Le gouvernement de Keir Starmer fait face à une équation difficile : relancer l’économie sans creuser le déficit.
Australie : la banque centrale renoue avec les bénéfices
La Banque centrale australienne (RBA) a publié des résultats positifs pour la première fois depuis plusieurs années, grâce à la stabilisation du marché obligataire.
Cependant, elle ne versera pas de dividende au gouvernement, préférant renforcer ses réserves après les pertes accumulées pendant la période de hausse rapide des taux.
Économie et sport : Ronaldo profite de l’expansion saoudienne
Le contrat saoudien de Cristiano Ronaldo continue de renforcer son statut de joueur le mieux rémunéré au monde. Ce mouvement illustre la puissance financière croissante de l’Arabie saoudite, qui cherche à diversifier son économie à travers le sport et les investissements internationaux.
Synthèse : tensions politiques et ralentissement global
Les signaux macroéconomiques convergent vers un ralentissement mondial :
Le shutdown américain pèse sur la confiance et l’emploi.
Les banques centrales adoptent des postures divergentes, entre prudence et assouplissement.
Les pays développés cherchent à équilibrer croissance, dette et inflation.
Les marchés financiers, eux, demeurent volatils mais résilients, portés par l’espoir d’une stabilisation des taux dans les prochains mois.
💡 En résumé :
Les tensions politiques s’intensifient aux États-Unis, les banques centrales divergent dans leurs stratégies, et la croissance mondiale reste fragile.
Un climat d’incertitude domine les marchés à l’aube du dernier trimestre 2025.